Les Gardiens / Le Graal des Ephémères-Le rêve de Masque Parme

Les Gardiens sont les porteurs des médaillons des rêves, capables d'exhausser les voeux. La légende dit qu'ils connaîtraient le moyen d'atteindre le Graal, relique source de la vie éternelle.

© Copyright: Simon Oeriu, Adeline Raquin

Masque Parme est un être étrange et effrayant, vêtu d'une tunique bleutée percée d'alvéoles jaunes, d'une cape mauve, portant à sa ceinture sept couteaux de lancer, tenant dans une main un bouclier représentant un maveth, dans l'autre le sabre du néant. Son visage est entièrement recouvert d'un masque parme. Ses pensées et son passé demeurent pour tous un mystère.

Oasis est un homme-ailé, vêtu d'une toge bleu-ciel où volent ici et là quelques nuages blancs, sereins. La finesse de ses traits caressait sa peau blanche, pâle, parcourue de torsades orange et jaunes. Son visage, où perlent ses yeux argentés, est légèrement masqué par quelques mèches de ses cheveux arborant aux couleurs de l'arc-en-ciel. Parmi les dizaines de douces plumes blanches portées par ses ailes fières, quelques unes étaient rousses, à l'image de feuilles déjà mortes tombant à l'automne, d'autres enflammées, comme si elles brûlaient du feu de la vie, de la passion du présent, d'autres encore devenus cendres. Il est lié au médaillon de passion.

Ocarina, qui détient le médaillon d'espoir, est une femme à la peau de corail. Son visage écaillé est orangé, tacheté de nuances mandarine, clémentine, vermillon, ses yeux félins jaunes, constellés de touches de vert, son corps rose et parme, perlé de mille rouges et violets. Dans la peau cuirassée de ses poignets sont plantées plusieurs chaînes d'or, dont on ignore s'il s'agit d'armes ou de prisons.

Muranos, Gardien du médaillon de mélancolie, a une peau entièrement constituée de verre azur fragile, traversé de lumières d'or et de rosée. Ses yeux sont pourpres, ses cheveux écarlates, son armure étincelante est sculptée de nombreux fruits, mêlant les oranges aux grappes de raisin. Sa main droite est une griffe vermillon.

Simon Oeriu