Les hommes-serpents sont les ennemis jurés des humains auxquels les reptiles livrent une guerre impitoyable. Les raisons qui les poussent à se battre semblent liées aux origines de leur peuple et aux secrets de leurs passés.
© Copyright: Simon Oeriu, Samanta Oeriu
Abritée par une longue toge violette, la peau de Maticora est marine, comme une sombre soirée en pleine mer, constellée de milliards d'étoiles dorées, rayonnant infiniment, sa tête et sa queue peintes d'un vermillon plus vif que le feu. Il est le jour et la nuit, la fureur du volcan et le calme des vagues. Il se bat à l'aide d'une lance noire empoisonnée
La peau écaillée de Scylla parait avoir baigné dans le coucher du soleil, mêlant mille nuances d'orange, de rouge et de rose. Sa chevelure est noire comme le néant, ses yeux bleu-nuit parsemés de cristaux. Elle n'est habillée que par huit serpents écarlates vagabondant et s'enroulant autour de son corps, comme pour la protéger ou l'emprisonner. Sa main droite portait un trident
d'acier.
Lamia ressemble à une femme, malgré les écailles d'émeraude dessinées sur sa peau et ses yeux orange. Ses cheveux blonds retombent avec grâce sur ses épaules nues et sa fine toge blanche et rose, légèrement nacrée. Sa main gauche est porteuse d'une faux de bronze. D'apparence insensible, elle cache un lourd secret lié au passé.
Niddhög est haut de dix mètres et possède treize queues, toutes armées d'épées; sa peau cuirassée, noire et verte, semble plus solide que l'acier, et ses yeux, d'un rouge malsain, respirent la mort.
Le roi des reptiles, Jörmungand, est un serpent-humanoïde géant, à la peau violette constituée de
nombreuses écailles violettes plus solides que la pierre, de dents acérées, de cruels yeux jaunes lui conférant un regard impitoyable et froid. Son armure indigo aux reflets de feu paraissait avoir été baignée dans les étoiles les plus brûlantes des galaxies les plus lointaines.
On dit qu'il a le pouvoir de contrôler l'esprit de ses adversaires pour en faire ses pantins.
Sono est un enfant-serpent à sonnette, dont la peau, pareille à un soleil levant, orange
clair, intense et discret à la fois, humble et timide alors qu'il apporte la lumière du jour, est
parsemée de losanges jaunes tels des petits poussins. Une réelle bonté émane de ses yeux violets,
pareils à deux nénuphars voguant sur l'eau calme d'un petit lac. Il porte une tunique parme écaillée
et, à la ceinture, une dague indigo.
Simon Oeriu
commenter cet article …